Lors d’un point de presse, le maire Coderre a toutefois donné une indication de ses projets. « Moi, je mise beaucoup sur l’accessibilité universelle. Il faut investir. Il y a une situation sur laquelle nous devons nous pencher », a-t-il laissé savoir.
De plus, sur les neuf stations déjà adaptées aux personnes à mobilité réduite, des travaux sont en cours dans les stations Rosemont, Snowdon et Place-d’Armes. D’ici 2019, les stations Vendôme, Viau et Honoré-Beaugrand devraient également être adaptées. En 2020, la station Mont-Royal s’ajoutera à la liste.
Une bonne nouvelle pour un nombre important de personnes

Steven Laperrière, vice-président du RAPLIQ PHOTO : FRANÇOIS CORMIER / RADIO-CANADA
Pour l’organisme RAPLIQ, qui défend et revendique les droits des personnes en situation de handicap, il s’agit d’une excellente nouvelle si elle se concrétise.«
Le RAPLIQ a même sa liste de stations de métro qui doivent être accessibles en priorité :
- Longueuil-Université-de-Sherbrooke
- Honoré-Beaugrand
- Angrignon
- Viau
- Jolicoeur
- Beaubien
- Berri-UQAM (ligne orange déjà accessible)
- Lionel-Groulx (ligne orange déjà accessible)
- Jean-Talon (ligne orange déjà accessible)
La balle est dans le camp du fédéral
Le RAPLIQ promet de talonner le maire et le fédéral pour s’assurer que les travaux afin de rendre les stations de métro accessibles aux personnes à mobilité réduite feront partie des projets qui seront acceptables pour obtenir une partie des 775 millions mis à la disposition des sociétés de transport de la région de Montréal.
« Nous allons envoyer une lettre au maire Coderre et au gouvernement fédéral pour leur faire part de nos attentes », mentionne Steven Laperrière.
« Nous sommes convaincus que les choses finissent par débloquer lorsque les politiciens s’en mêlent. »
Jusqu’à maintenant, Ottawa n’a toujours pas dévoilé les critères sur lesquels il se basera pour octroyer ces fonds.